- Imprimer
- Partager
- Partager sur Facebook
- Partager sur X
- Partager sur LinkedIn
Résumé du projet :
Le projet vise à établir les bases méthodologiques et à orienter la recherche sur l’architecture de terre et les cultures constructives traditionnelles et vernaculaires dans le contexte post-sismique du Maroc. Il répond à la demande des universitaires et des acteurs locaux de revaloriser l’usage de matériaux géo- et biosourcés, de préserver le patrimoine culturel et de réduire l’impact du secteur du bâtiment sur le changement climatique.
Depuis les années 1980, de nombreuses recherches et initiatives ont été menées, sans toutefois aboutir à l’émergence d’une filière nationale structurée. Paradoxalement, cette situation découle de la profusion d’acteurs et d’initiatives peu coordonnées, un phénomène qui n’est pas spécifique au Maroc mais qui limite le développement d’une architecture durable et résiliente, adaptée aux besoins locaux. Sur le plan scientifique, les chercheurs de disciplines diverses — architecture, urbanisme, géographie, génie civil, archéologie — utilisent souvent des langages différents et manquent de coordination, freinant ainsi l’élaboration d’un socle commun de connaissances solides et partagé.
L’objectif du projet est donc de créer les conditions pour définir un cadre méthodologique partagé et structurer les axes de recherche avec les institutions académiques marocaines, notamment l’École Nationale d’Architecture (ENA) et l’École Nationale Supérieure des Mines (ENSM) de Rabat. Cette démarche repose sur une coopération scientifique entre le Labex Architectures, ses laboratoires membres et les universités et centres de recherche marocains, afin de renforcer la coordination, les synergies et la production de connaissances applicables à l’architecture durable et post-sismique du Maroc.
Equipe :
Bakonirina Rakotomamonjy (AE&CC), Philippe Garnier (AE&CC), Yannick Sieffert (3SR), Stéphane Cartier (PACTE), David Gandreau (AE&CC)
Illustration : Architecture vernaculaire à Ait Bouguemaz, Haut Atlas, Maroc. Crédit : Boussalh M.
- Imprimer
- Partager
- Partager sur Facebook
- Partager sur X
- Partager sur LinkedIn