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Résumé du projet :
Les espaces et pratiques funéraires ne sont pas en marge des mutations sociétales poussées par les multiples urgences, et les cimetières et lieux dédiés à la mort et aux morts doivent se réinventer pour accompagner l’évolution des modes de vie et des représentations.
Alors que la crémation devient le choix funéraire majoritaire des français, de plus en plus se détournent des lieux dédiés et optent pour la dispersion des cendres en « pleine nature ». Cette pratique, souvent discrète, reste peu étudiée, tant en France qu’à l’étranger. Après une phase exploratoire (2023-2025 avec des financements de la SFR Territoires en Réseaux), qui a permis de rassembler et d’analyser une cinquantaine de témoignages anonymes en ligne, le soutien du LabEx permettra d’approfondir l’enquête par de l’observation, des entretiens ciblés et des temps de partage.
Les pratiques de dispersion dans des sites non aménagés révèlent une émancipation par rapport à la norme sociale de la tombe et du cimetière. Les témoignages dévoilent une grande diversité dans le choix des lieux de dispersion, et une grande créativité dans les gestes déployés tant pour les funérailles que pour le souvenir et le recueillement ultérieurs. Ils montrent aussi un fréquent sentiment de clandestinité dû à la méconnaissance du cadre légal et à la nécessité de faire avec d’autres usagers des lieux. L’objectif est pour la suite de l’enquête de mieux comprendre ces choix de « sépultures dispersées » et comment émerge une culture funéraire à l’image des enjeux et valeurs des sociétés contemporaines.
Equipe :
Nathalie Audas (AAU-CRESSON), Pascaline Thiollière (AAU-CRESSON), Martin Julier-Costes (PACTE), Eléonore Bak (AAU-CRESSON), Nuria Alvarez Coll (AAU-CRESSON)
Illustration : cendres dispersées dans le cimetière de Courtrai (conception Bernardo Secchi. photo : Thiollière 2013
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