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Résumé du projet :
Durant plus de quarante ans, la société Aaton (1971-2013) a conçu et commercialisé dans le monde entier des caméras argentiques, des enregistreurs son numériques ainsi que du matériel de post-production. Ce projet interdisciplinaire explore les liens entre la conception d’outils pour le cinéma et l’implantation de l’usine de ce fabricant autour d’une rue du centre ancien de Grenoble. Plus précisément, nous avons développé l’hypothèse selon laquelle la configuration urbaine et l’inscription territoriale d’Aaton a participé à la construction d’une scène cinématographique dont il s’agit d’analyser les effets à l’échelle locale et internationale.
Ce pan du projet financé par le LabEx permet de prolonger le travail d’entretiens et de collectes effectué auprès des employé.e.s de la société, de technicien.ne.s et de cinéastes en nous intéressant aux filiales créées à New York (1979), puis, à Burbank, près d’Hollywood (1993) sous le nom d’AATON des autres. Il s’agit de rassembler 7 à 10 collaborateurs d’Aaton aux USA (opérateurs, ingénieurs du son, loueur et cinéastes) afin de recueillir leurs récits. Ces entretiens filmés permettront d’évaluer le rôle des caméras Aaton et la place Jean-Pierre Beauviala (PDG d’Aaton) auprès de la scène cinématographique new-yorkaise, mais aussi de rendre compte du développement international de la société.
Equipe :
Vincent Sorrel (Litt&Arts), Vanessa Nicolazic (Litt&Arts), Cédric Pichat (AAU-CRESSON), Nicolas Tixier (AAU-CRESSON)
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